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Mobilier
XVIIIe siècle
Jean-Jacques Pafrat
1
Mobilier du XVIIIe siècle
Important secrétaire attribué à Jean-Jacques Pafrat - Époque Louis XV
DIMENSIONS :
PRIX : Nous contacter
DEMANDE D'INFORMATION
?Secrétaire en acajou et placage d’acajou, à ressaut et orné de colonnes détachées aux cannelures foncées de laiton. La partie supérieure ouvre par un abattant, découvrant un casier surmonté d’une tiroir fermant à clef commandant l’ouverture de six tiroirs disposé de part et d’autre, quatre cartonniers gainé de maroquin vert. Deux portes dans la partie inférieure dévoilent un casier ainsi qu’un coffre de sécurité. Il repose sur quatre pieds toupies baguées de bronze doré.
Riche ornementation de bronze finement ciselée et dorée, telle que cornières à denticules, baguettes d’encadrement à motifs d’ove, grattoirs, chapiteaux corinthiens, bagues et sabots.
Un plateau de marbre blanc veiné. Serrures à trèfle.
Jean-Jacques Pafrat, reçu Maître en 1725.
Décédé le 18 août 1793.
Établi rue de Charonne à Paris, Pafrat est un ébéniste actif à la fin du règne de Louis XVI. Son œuvre se constitue de divers meubles en acajou, caractérisés par des lignes sobres et rigoureuses. Ces pièces, telles que commodes, secrétaires ou consoles dessertes sont souvent ornées de moulures, de cannelures droites ou torsadées, et parfois de fines baguettes de bronze. Certains de ses meubles, dotés de colonnes effilées ou d'encadrements d’ébène, évoquent des influences telles qu’Adam Weisweiler.
Sa carrière fut interrompue par la Révolution française. Participant à la prise de la Bastille et engagé dans les conflits révolutionnaires, il succomba à ses blessures dans un hôpital de Lille. Malgré sa courte activité, Pafrat laisse un corpus de meubles représentatifs du raffinement du style Louis XVI.
Jean Nicolay souligne dans son ouvrage L’art et la manière des Maîtres ébénistes français du XVIIIe siècle que le Maître a malheureusement laissé trop peu d’œuvres estampillées.
Bibliographie :
« Le Mobilier Français du XVIIIe siècle. » Pierre Kjellberg, Les Éditions de l’Amateur, 2002.
« Les Ébénistes Français de Louis XIV à la Révolution », Alexandre Pradère, Paris, 1989.
« L’art et la manière des Maîtres ébénistes français du XVIIIe siècle », Jean Nicolay, Guy le Prat, Paris, 1956.
Musées conservant du mobilier de Jean-Jacques Pafrat :
-Musée de Versailles – Petit Trianon
-Musée Carnavalet (Paris)
-Victoria & Albert Museum
-Château de Bouges (Indre)
Jean-Jacques Pafrat, reçu Maître en 1725.
Décédé le 18 août 1793.
Établi rue de Charonne à Paris, Pafrat est un ébéniste actif à la fin du règne de Louis XVI. Son œuvre se constitue de divers meubles en acajou, caractérisés par des lignes sobres et rigoureuses. Ces pièces, telles que commodes, secrétaires ou consoles dessertes sont souvent ornées de moulures, de cannelures droites ou torsadées, et parfois de fines baguettes de bronze. Certains de ses meubles, dotés de colonnes effilées ou d'encadrements d’ébène, évoquent des influences telles qu’Adam Weisweiler.
Il se plaçait en droite ligne du courant rationaliste en vogue à Paris dans les années 1780. Le Journal des Luxus résumait parfaitement cette tendance en déclarant, en 1787, que « l’esprit d’un véritable mobilier, confortable et de bon goût, est dans la commodité, la simplicité et la pureté des lignes ».
Sa carrière fut interrompue par la Révolution française. Participant à la prise de la Bastille et engagé dans les conflits révolutionnaires, il succomba à ses blessures dans un hôpital de Lille. Malgré sa courte activité, Pafrat laisse un corpus de meubles représentatifs du raffinement du style Louis XVI.
Jean Nicolay souligne dans son ouvrage "L’art et la manière des Maîtres ébénistes français du XVIIIe siècle", que le Maître a malheureusement laissé trop peu d’œuvres estampillées.
