Sièges
XVIIIe siècle
Jean-Baptiste Gourdin (v. 1723 - 1781)
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Sièges du XVIIIe siècle
Suite de quatre larges fauteuils Louis XV, estampillée J. Gourdin
DIMENSIONS : l. 73 cmH. 98 cmP. 70 cm
MATERIAUX : Bois sculpté et doré, damas "La coquille Marine"
PROVENANCE : France
PRIX : Nous contacter
DEMANDE D'INFORMATION
?A la Reine, de forme mouvementée en bois doré mouluré et richement sculpté de coquilles stylisées au centre des traverses, motif de cartouches et de feuilles de laurier sur les épaulements, de fleurs en hauts des pieds, console d’accotoirs en coup de fouet. Accotoirs à manchettes. Ils reposent sur quatre pieds galbés. La particularité de ces sièges rares est qu’ils ont été conçus comme de larges bergères, bas de pieds, la structure de leurs dossiers indique que les assises depuis leur création devaient accueillir un épais coussin.
Garnis à carreaux piqués.
Notre suite de fauteuils illustre cette recherche : les courbures des pieds et le décor sculpté annoncent le style Louis XVI. Beaucoup d'ornements de ses fauteuils lui furent inspirés par Delafosse. Son atelier rue de Cléry à Paris reçut parmi les plus prestigieuses commandes, comme celles du prince de Soubise et de la dauphine Marie-Antoinette au château de Versailles. Une paire de fauteuils identiques est passée en vente à Paris à la Galerie Charpentier le 24 juin 1937, lot 97 (illustrée dans l'Album Maciet, Les Ebénistes du XVIIIIe siècle C-G, conservé à la bibliothèque du musée des Arts décoratifs de Paris)
Reçu maître en 1748
Fils de Jean Gourdin (connu aussi sous le nom Père Gourdin).
Contrairement aux artisans du bois du XVIIIème siècle, il n’effectua pas son apprentissage chez un maître menuisier, mais chez le célèbre sculpteur Toussaint Foliot, de 1736 à 1741.
La pratique de la sculpture lui permit d’acquérir une bonne connaissance des métiers d’art et de renforcer ses talents de dessinateur. Par la suite, il revint travailler dans l’atelier paternel de 1741 à 1746. Avant même d’avoir terminé ses années d’apprentissage, il fut admis dans la communauté des menuisiers en 1747.
Privilégié par sa formation acquise chez son père et chez Foliot, il était l'un des plus grands menuisiers de son époque, reconnu pour la grande qualité d'exécution de ses modèles mais aussi pour sa recherche de nouvelles formes.